Alors que, en cette COP 27, les représentants des Etats débattent des enjeux macroéconomiques corrélés à l’urgence climatique, la conscientisation sur la fragilité des ressources, l’avancée de la finance durable et les initiatives territoriales, souvent le fruit de partenariats public-privé, contribuent également à faire bouger les lignes.
Coup d’envoi pour la 27e Conférence des Nations unies sur les changements climatiques, ou COP27, qui se tient à Charm el-Cheikh, en Egypte, jusqu’au 18 novembre. Présentée par la présidence égyptienne comme la « COP de mise en oeuvre », cette grand-messe mondiale du climat concentre des attentes fortes, après une COP26 , organisée l’an dernier à Glasgow, en Ecosse, qui a laissé un bilan en demi-teinte.
Sans oublier le sixième rapport d’évaluation du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec), dont le troisième volet, publié au printemps 2022 , a une nouvelle fois alerté sur l’urgence des actions à mener. Ce, aussi bien en matière de captation des émissions carbone et de sortie des énergies fossiles , qu’en termes d’augmentation des financements.