La COP 27 organisée en Egypte doit permettre d’avancer sur des chantiers importants, après les résultats modestes de celle de Glasgow en 2021.
La COP 27, décrite comme celle de l’Afrique, se tient du 6 au 18 novembre à Charm el-Cheikh, en Egypte. Et si on parle souvent de Conférence intermédiaires des parties sur le climat, en opposition aux grandes COP ayant lieu tous les cinq ans et précédées d’un rapport actualisé du Giec, le Réseau action climat réfute «le terme de COP intermédiaire». «Le climat n’attend pas. Nous n’avons plus le luxe d’avoir de petites COP», juge Aurore Mathieu, responsable politique internationale de l’association.
En 2015, la COP 21 avait débouché sur l’accord de Paris, signé par 193 parties pour lutter contre le réchauffement climatique (avec une limitation à +2% maximum, et la volonté de tendre vers +1,5°C) et la COP 26 avait permis quelques avancées. A cette occasion, les 191 pays qui avaient signé le pacte de Glasgow s’étaient engagés à rehausser chaque année leurs contributions déterminées au niveau national (NDC). Or, à quelques jours de la COP 26, seuls 24 pays avaient soumis une NDC renforcée, un des objectifs de la présidence égyptienne. Rester dans les objectifs l’accord de Paris paraît de plus en plus illusoire. L’ONU table sur un réchauffement de 2,5°C, après analyse des NDC.