Pour réduire son impact sur l’environnement, les entreprises doivent être en mesure d’intégrer les limites planétaires au cœur de leur business model. Parmi ces limites, on retrouve le changement climatique et l’érosion de la biodiversité dont les seuils ont déjà été franchis. C’est pourquoi, se doter d’une stratégie climat et biodiversité robuste, en commançant par le calcul de son empreinte biodiversité, est une étape nécessaire afin de limiter son impact.
Récemment intégrée aux cadres de reporting extra-financier, la notion de biodiversité est encore floue pour les organisations. Comment connaître son empreinte biodiversité ou son impact sur les écosystèmes ? Dans quelle mesure peut-on agir sur ses dépendances à la nature ?
Bien que les terminologies liées à la biodiversité ne fassent pas encore consensus, les méthodologies et normes sont en train d’évoluer pour standardiser ces concepts.
Comme pour toutes les avancées scientifiques, et à l’image de l’empreinte carbone, la meilleure pratique est de suivre les initiatives les plus ambitieuses et reconnues à date.
Chez EcoAct, nous nous basons sur les recommandations de l’initiative Align de la Commission européenne et sur les travaux les plus récents de la CDC biodiversité concernant la mesure et l’évaluation de l’impact des entreprises sur la nature.
La biodiversité est un système complexe constitué de trois piliers : les gènes, les espèces et les écosystèmes. A l’heure actuelle, il n’existe pas encore de méthodologie pour mesurer l’impact d’une activité économique sur ces trois piliers. Les modèles méthodologiques les plus récents (GBS, Globio) préconisent de prendre en compte, à minima, les écosystèmes (terrestres et d’eau douce). Dans un deuxième temps, il sera pertinent d’analyser son impact sur les espèces. Pour cette analyse, des outils méthodologiques tel que l’IBAT (Integrated Biodiversity Assessment Tool) peuvent être utilisés.
Selon les recommandations du rapport Align, publié fin 2022, l’empreinte biodiversité peut modéliser les pressions exercées par une organisation sur les écosystèmes ou sur les espèces d’un périmètre donné.
A l’heure actuelle, il existe deux façons pour mesurer son empreinte biodiversité :
En se fondant sur les modèles méthodologiques les plus avancés, nos experts sont en mesure de calculer l’empreinte biodiversité de nos clients en plusieurs étapes pour servir votre stratégie globale biodiversité qui s’articulera en trois étapes :
3 étapes pour définir une stratégie biodiversité
Alignée sur les cadres de reporting volontaires tels que le SBTN (Science-based targets for nature) ou la TNFD (Taskforce on nature-related financial disclosures), notre méthodologie de mesure de l’empreinte biodiversité comprend :
Plusieurs unités de mesure sont possibles pour effectuer cette quantification, chez EcoAct, nous utilisons le MSA (Mean Species Abundance) par km².
Malgré l’absence d’une standardisation mondiale autour de l’évaluation de la biodiversité, les exigences s’accentuent pour les entreprises notamment pour respecter l’Accord de Kunming-Montréal conclu lors de la COP 15 pour la biodiversité en décembre 2022. En France, il est probable que la mesure de l’empreinte biodiversité des organisations devienne obligatoire dans les années à venir.
Les cadres de reporting volontaires et réglementaires sont également de plus en plus nombreux à intégrer la biodiversité pour encourager les entreprises à se saisir de ces questions (CDP, SBTN, CSRD…).
Il est urgent de limiter l’érosion de la biodiversité et d’entreprendre dès maintenant des actions pour réduire ses impacts et ses dépendances. Calculer son empreinte biodiversité est une première étape essentielle pour comprendre les enjeux de son organisation et prioriser les actions à mener.
A l’issue de la COP 15 pour la biodiversité qui s’est tenue en décembre 2022, l’Accord mondial de Kunming-Montréal a vu le jour pour fixer des objectifs mondiaux de lutte contre le déclin de la biodiversité. Ces cibles encouragent notamment les entreprises à évaluer, prendre en compte et communiquer sur les risques, les dépendances et les impacts sur la biodiversité.
A l’image des cadres volontaires qui incluent de plus en plus les enjeux sur la sauvegarde de la nature, nous nous attendons également à voir le paysage réglementaire évoluer pour les prendre en compte.
Pour vous accompagner dans la compréhension, la mesure et la réduction de vos impacts et de vos dépendances à la biodiversité, vous trouverez dans cette fiche d’information :