Plus de la moitié des demandes de reconnaissance de catastrophe naturelle du fait de la sécheresse sont refusées. La faute à un processus complexe.

Pour que les propriétaires de maisons endommagées à cause de la sécheresse puissent réclamer une indemnisation à leurs assureurs, il faut au préalable que les communes où ils résident aient été classées en état de catastrophe naturelle (dit « Cat Nat »). Les sinistrés ont donc intérêt à réagir rapidement.

« Le phénomène de retrait-gonflement des argiles [qui provoque des mouvements de terrain à la suite d’épisodes de sécheresse intense, NDLR] peut courir sur plusieurs années et dégrader, doucement mais sûrement, la maison, souligne Ilian Moundib, ingénieur adaptation au changement climatique chez EcoAct. La microfissure peut s’aggraver et finir par endommager la structure. C’est pourquoi il est important d’alerter sa mairie dès les premiers signes afin qu’elle dépose une demande de reconnaissance de catastrophe naturelle pour retrait-gonflement des argiles (RGA). »