Les défis
rencontrés.
La transition écologique nécessaire face au dérèglement climatique doit s’envisager à tous les niveaux territoriaux et en cohérence avec les engagements pris aux échelles nationales, européennes et internationales.
Cheffes de file de la déclinaison de la Stratégie Nationale Bas Carbone (SNBC) sur leur territoire, les Régions ont un rôle de mobilisateur, de coordinateur et d’acteur de la démarche de neutralité carbone. L’implication des Régions est donc essentielle pour accélérer cette transition à travers la coordination des strates territoriales qui la composent et la stimulation du passage à l’action de la multitude d’acteurs privés et publics du territoire. Par ailleurs, le Haut Conseil pour le Climat indique dans son rapport annuel 2020, la nécessité pour les Régions d’évaluer la compatibilité de leurs politiques d’aménagement du territoire avec les orientations de la SNBC.
Dans ce cadre, le Conseil Régional Centre-Val de Loire a souhaité s’engager, avec ses partenaires (WWF, Banque des Territoires, ADEME) et tous les acteurs et habitants de la région, dans une grande mobilisation pour passer des ambitions aux actions, au travers de la prise d’engagements collectifs ou individuels. C’est le sens de la COP régionale, processus participatif et évolutif visant à simplifier, à accélérer et à massifier le passage à l’acte nécessaire à l’atteinte des objectifs relatifs au climat et à l’énergie du SRADDET Centre-Val de Loire. Ce processus est continu avec plusieurs cycles de deux ans, avec à la clé un accord régional sur le climat coconstruit par et pour les acteurs du territoire.
Les acteurs appelés à se mobiliser via cette COP régionale sont l’ensemble des collectivités, des associations, des citoyens, des entreprises, des établissements financiers et des organismes de recherche et d’éducation du territoire. Sur le premier cycle de la COP 2019-2020, ils ont été invités à participer au processus d’élaboration de l’accord COP régional, à en comprendre les principaux enjeux régionaux et à s’engager à travers des objectifs concrets sur 5 leviers thématiques prioritaires et 5 conditions de réussite pour transformer durablement la région.
Cette première itération de la COP régionale a nécessité :
– D’en concevoir le processus, la gouvernance et la méthode : mobilisation, engagement, Accord COP et suivi-évaluation ;
– D’élaborer des dispositifs adaptés à chaque typologie d’acteurs pour leur permettre de s’informer, de se mobiliser et de s’engager à leur niveau ;
– De communiquer et mettre en place les dispositifs pour accompagner le passage à l’action ;
– De produire un Accord COP Régionale Centre-Val de Loire, premier bilan de l’initiative et véritable document de référence pour la suite.
Compte tenu de l’ampleur du chantier à mener, le Conseil Régional Centre-Val de Loire a souhaité être accompagné dans son élaboration et sa mise en œuvre par le groupement piloté par EcoAct et ses partenaires, Rouge Vif Territoires et le Comité 21.

Acteur essentiel du développement et de l’aménagement du territoire, la Région joue un rôle incontournable d’animateur de la vie économique, sociale et culturelle. Elle est notamment compétente sur les domaines des transports régionaux interurbains et ferroviaires, de l’enseignement secondaire et supérieur, de la formation professionnelle, de l’apprentissage et l’alternance, du développement économique et l’innovation, de l’aménagement du territoire et l’environnement, ainsi que de la gestion des fonds et programmes européens.
Le Centre- Val de Loire en chiffres :
– 6 départements : Le Cher, l’Eure-et-Loir, l’Indre, l’Indre-et-Loire, le Loiret et le Loir-et-Cher,
– 40 000 km², soit la sixième région française en superficie,
– 31 % de la superficie couverte par des milieux naturels (forêts dont la Brenne et la Sologne, cours d’eau dont la Loire…)
– 1 811 communes dont 2 métropoles de plus de 400 000 habitants (Tours et Orléans),
– Environ 2,5 millions d’habitants, soit la dixième région française en nombre d’habitants,
– 65,4 milliards d’euros de PIB en 2011, 1ère région céréalière de France et d’Europe,
– 19 millions téqCO2, principalement sur le transport routier, l’agriculture, l’industrie et le résidentiel.